Le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) est un véhicule blindé de combat francais tous terrains à huit roues conçu pour amener le fantassin au plus près du combat. Destiné à remplacer l'AMX 10 P, avec des performances nettement supérieures, onze soldats pourront prendre place à bord du véhicule équipé de tous les moyens de communication.
La mise en service des VBCI est programmée à partir de 2008 pour l'armée française, avec 550 véhicules de combat (VBCI/VCI) et 150 véhicules de commandement (VBCI/VPC). D'autres pays ont manifesté de l'intérêt pour le VBCI.
Le coût du programme total à augmenté. Auparavant évalué à 2,2 milliards d'euros, le prix unitaire était estimé à 2,28 millions d'euros pour le VCI et 1,6 million d'euros pour le VPC. En octobre 2007, le coût total est dorénavant de 2,9 milliards d'euros soit plus de 4 millions l'unité [1].
Le VBCI est un véhicule à roues, modulaire, dont la protection peut être adaptée à la menace. Grâce aux progrès accomplis, le mode de propulsion à roues apparaît particulièrement intéressant dans le contexte actuel, caractérisé par la multiplication des missions d'intervention lointaine.
Plus mobiles et confortables dans les déplacements à grandes distances que les engins chenillés, les véhicules à roues sont moins coûteux à l'acquisition, consomment moins de carburant, et se révèlent plus faciles à entretenir et à dépanner. L'adoption d'une propulsion à huit roues motrices a considérablement accru leur mobilité en tout terrain et a augmenté leur polyvalence. Par ailleurs, ils peuvent recevoir les mêmes protections et armement qu'un engin chenillé.
Mais ils ont aussi leurs inconvénients dans les guérillas urbaines, ne peuvent tourner sur place en cas de barrage et une faculté moindre de franchissement d'obstacles.
Le VBCI est également conçu pour être aérotransportable par un Airbus A400M, avec une masse à vide de moins de 18 tonnes (la masse au combat est de 28 tonnes).
Il est produit par Nexter en co-traitance avec Renault Trucks Defense.